Le poème de l'Avent
Je suis l'Immaculée Conception, mystère musical composé, interprété par P. et R. Martineau, V.Maraskin.
Quel est le message essentiel de Jésus ? (de Catholique.org)
Deux montagnes sont décrites dans l’Évangile comme étant les deux actes d’un drame : le mont des Béatitudes et celui du Calvaire. Celui qui monta sur la première montagne pour enseigner les Béatitudes, devait nécessairement monter sur la seconde pour aller jusqu’au bout de ce qu’il avait prêché.
On dit souvent que le Sermon sur la Montagne constitue l’essence du Christianisme, et c’est vrai : qu’un homme mette en pratique ces béatitudes dans sa vie et il attirera vite sur lui les foudres du monde ! Le Sermon sur la Montagne ne peut être séparé de la Crucifixion, pas plus que le jour ne peut être séparé de la nuit. Le jour où le Christ enseigna les Béatitudes, il signa sa condamnation à mort. Le bruit des clous et des marteaux continue de résonner depuis la colline où il a enseigné aux hommes le chemin du bonheur et de la perfection.
Tout homme veut être heureux, mais pour y parvenir, les voies qu’il nous indique ne sont pas celles du monde. Le monde est gouverné par un certain nombre de grands principes tels que : « Il faut être riche », « Profitons de la vie avant d’être vieux ! », « Vengeance ! », etc. Dans les Béatitudes, Jésus reprend chacun de ces principes et les contredit tous, l’un après l’autre. Par exemple, à ceux qui affirment : « On ne peut pas être heureux si on n’est pas riche. » il proclame : « Bienheureux les pauvres ! » ; A ceux qui crient vengeance, il répond : « Aimez vos ennemis ! » ; A ceux qui pensent que l’on peut tout faire avec la sexualité, il enseigne : « bienheureux les cœurs purs ! »
Jésus résume plus tard l’ensemble de son enseignement en deux préceptes, qui se valent l’un l’autre : « Aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit » et « Aimer son prochain comme soi même » (Mt 22, 37-39).
Le commandement principal de Jésus est donc l’AMOUR. Tous les commandements de Dieu -ne pas voler, ne pas tuer, ne pas mentir, etc. - sont compris dans ce commandement que nous a donné Jésus. En cela, le christianisme est la doctrine la plus simple du monde : nous valons ce que vaut notre cœur.
Mais il faut cependant être attentif, car la parole « amour » cache souvent des pièges.
Un piège, par exemple, est de confondre le sentiment qu’on éprouve envers les autres pour de l’amour, quand en fait, il s’agit seulement d’un vague sentiment épidermique. L’amour véritable est un don de soi : il requiert sacrifice, abnégation et fidélité.
Un autre piège, c’est de croire que pour aimer notre prochain, nous devons satisfaire toutes ses demandes. Au contraire : quand la demande qui nous est faite est erronée, si nous aimons véritablement notre prochain, nous devons être capable de lui dire non.
Mais aimer son prochain comme soi-même est quelque chose de tellement difficile, que tous les grands saints ont justement observé qu’on ne peut y arriver que par amour pour Dieu. De même qu’il est vrai que celui qui n’aime pas son prochain ne peut pas dire qu’il aime Dieu, il est aussi vrai que celui qui n’aime pas Dieu ne peut pas aimer véritablement son prochain.
Jésus a expliqué avec relativement peu de paroles ce que veut dire « aimer ». Quelques heures avant sa passion, lors du dernier repas, il affirme une dernière fois son commandement... mais ajoute une nuance riche de sens « Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimé » (Jn 13, 34). Comme je vous ai aimé... c’est-à-dire, jusqu’au point de mourir sur la croix pour nous.
C’est cela l’extraordinaire mesure de l’amour chrétien.
Isaïe "4ème chant du serviteur" 8ème siècle avant JC
52:13- Voici que mon serviteur prospérera, il grandira, il s’élèvera, sera placé très haut.
52:14- De même que des multitudes avaient été saisies d’épouvantes à sa vue, - car il n’avait plus figure humaine et son apparence n’était plus celle d’un homme-
52:15- De même des multitudes de nations seront dans la stupéfaction, devant lui des rois resteront bouche close, pour avoir vu ce qui ne leur avait pas été raconté, pour avoir appris ce qu’ils n’avaient pas entendu dire.
53:1- Qui a cru ce que nous entendions dire, et le bras de Yahvé, à qui s'est-il révélé ?
53:2- Comme un surgeon il a grandi devant lui, comme une racine en terre aride; sans beauté ni éclat pour attirer nos regards, et sans apparence qui nous eût séduits;
53:3- objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu'un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n'en faisions aucun cas.
53:4- Or ce sont nos souffrances qu'il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié.
53:5- Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison.
53:6- Tous, comme des moutons, nous étions errants, chacun suivant son propre chemin, et Yahvé a fait retomber sur lui nos fautes à tous.
53:7- Maltraité, il s'humiliait, il n'ouvrait pas la bouche, comme l'agneau qui se laisse mener à l'abattoir, comme devant les tondeurs une brebis muette, il n'ouvrait pas la bouche.
53:8- Par contrainte et jugement il a été saisi. Parmi ses contemporains, qui s'est inquiété qu'il ait été retranché de la terre des vivants, qu'il ait été frappé pour le crime de son peuple ?
53:9- On lui a donné un sépulcre avec les impies et sa tombe est avec le riche, bien qu'il n'ait pas commis de violence et qu'il n'y ait pas eu de tromperie dans sa bouche.
53:10- Yahvé a voulu l'écraser par la souffrance; s'il offre sa vie en sacrifice expiatoire, il verra une postérité, il prolongera ses jours, et par lui la volonté de Yahvé s'accomplira.
53:11- A la suite de l'épreuve endurée par son âme, il verra la lumière et sera comblé. Par sa connaissance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes en s'accablant lui-même de leurs fautes.
53:12- C'est pourquoi il aura sa part parmi les multitudes, et avec les puissants il partagera le butin, parce qu'il s'est livré lui-même à la mort et qu'il a été compté parmi les criminels, alors qu'il portait le péché des multitudes et qu'il intercédait pour les criminels.
"Je suis le chemin, la vérité et la vie"
Fond catéchétique KTO sur Youtube.
Plus de 100 videos qui traitent de questions essentielles sur la foi chrétienne pour entamer une réflexion:
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« Saint Maximilien n’est pas mort, mais a donné la vie…» Jean-Paul II, 10/10/82
Saint Maximilien Kolbe - Biographie
Maximilien Kolbe – de son prénom de baptême: Raymond – naquit le 8 janvier 1894 à Zdunska Wola, pas très loin de Lodz, en Pologne.
- Adolescent, il se sentit fasciné par l'idéal de saint François d'Assise et entra au petit séminaire des Franciscains conventuels (dits Cordeliers) de Léopoli.
Alors que l'Europe est déchirée par la Première Guerre Mondiale, Maximilien songe à une grande œuvre au service de l'Immaculée pour l'avènement du Royaume du Christ.
Le soir du 16 octobre 1917, il fonde avec quelques compagnons la "Mission de l'Immaculée", qui a pour but la conversion et la sanctification de tous les hommes par l'offrande inconditionnelle à la Vierge Marie. Il est ordonné prêtre en 1918. - En 1927, encouragé par la progression importante du nombre de collaborateurs consacrés et de membres de la M.I., il transfère le cendre d'édition à Niepokalanow, ou "Cité de l'Immaculée, près de Varsovie, qui accueillera plus de 700 religieux. Ceux-ci se consacreront à évangéliser le monde grâce à l’utilisation des moyens de communication sociale.
En 1930, il part avec quatre autres frères pour le Japon, où il fonde "Mugenzai No Sono", ou "Jardin de l'Immaculée", dans la banlieue de Nagasaki et y imprime une revue mariale. Cette "cité" restera intacte après l'explosion, en 1945, de la bombe atomique sur Nagasaki.
En 1936, il rentre en Pologne, appelé par la croissance de la communauté religieuse et l'expansion de l'activité éditoriale : onze publications, parmi lesquelles un quotidien de grande audience dans les classes populaires : il tire à 228 560 exemplaires, et le "Chevalier" à un million d'exemplaires.
Le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Niepokalanow est bombardée et saccagée. Les religieux doivent l’abandonner. Les bâtiments sont utilisés comme lieu de premier accueil pour les réfugiés et les militaires
Le 17 février 1941, le Père Kolbe est arrêté par la Gestapo et incarcéré dans la prison Pawiak de Varsovie. Le 28 mai de la même année, il est déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, où on lui assigna le numéro 16670.
A la stupeur de tous les prisonniers et des nazis eux-mêmes, le père Maximilien sort des rangs et s'offre pour remplacer l'un des condamnés, le jeune sergent polonais François Gajowniczek. De cette manière inattendue et héroïque, le Père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le « souterrain de la mort » où, les uns après les autres, les prisonniers meurent, consolés, assistés et bénis par un saint.
Le 14 août 1941, le Père Kolbe acheva sa vie par une injection d’acide phénique. Le 15 août (fête de l'Assomption de Marie), son corps fut brûlé dans le four crématoire et ses cendres dispersées au vent.
Le 10 octobre 1982, Place St-Pierre, Jean-Paul II déclara le Père Kolbe saint, en proclamant que « Saint Maximilien n’est pas mort, mais a donné la vie…».
Source: kolbemission.org/fr
Témoignage : " Il consolait les condamnés à mort "
A partir de ce moment, les condamnés ne reçurent plus aucune nourriture. Chaque jour, les S.S. de service au bloc 11 contrôlaient les cellules et faisaient enlever les cadavres des détenus morts durant la nuit. J'étais toujours présent lors de ces visites, parce que je devais noter dans un registre les numéros des prisonniers décédés ou traduire, du polonais en allemand, d'éventuelles conversations ou les requêtes des condamnés.
Chaque jour, on entendait, provenant de la cellule où se trouvaient les dix malheureux, des prières récitées à haute voix, le rosaire et des chants religieux auxquels s'unissaient aussi les condamnés des autres cellules. Les ardentes prières et les cantiques à Notre-Dame de ces désespérés résonnaient dans tous les couloirs du bunker; j'avais l'impression de me trouver dans une église. Le P. Maximilien dirigeait les prières et les chants. Les autres prisonniers lui répondaient en choeur. Plus d'une fois, ils se trouvèrent à ce point abîmés dans la prière qu'ils ne perçurent pas la présence des S.S. en tournée d'inspection dans le bunker; les voix en prière ne s'éteignaient qu'après les vociférations des gardes.
Le P. Kolbe était toujours serein, ne demandait rien, ne se plaignait jamais; il cherchait seulement à encourager les autres. Il leur faisait espérer qu'on retrouverait le fugitif et qu'ils seraient libérés. Lorsqu'ils furent arrivés au bout de leurs forces, leurs prières étaient à peine murmurées. Au cours des inspections, tandis que les autres gisaient tous étendus sur le sol, on pouvait apercevoir le Père Kolbe encore debout ou à genoux au milieu, regardant les S.S. avec des yeux sereins. Ceux-ci, connaissant son sacrifice et sachant aussi que tous ceux qui étaient avec lui mouraient innocemment, se disaient entre eux, avec une grande admiration pour le P. Kolbe: «Der Pfarrer dort ist doch ein ganz anständiger Mensch. So einen haben wir hier noch nicht gehabt» (Ce curé-là est vraiment un bien brave homme. Ici, nous n’en avons pas encore eu un comme lui). (Bruno Borgowiec) (Extrait du livre « Maximilien Kolbe: un saint pour notre temps - Biographie officielle de la canonisation » page 217)
Etudions l'origine des mots!
Bon nombre des mots que nous utilisons dans le domaine religieux ont une origine grec ou latine*.
Pape : du grec pappas : père, papa.
Connaître cette origine permet de mieux appréhender la véritable signification des mots. Parfois le sens révélé est plus profond ou innatendu, voyons quelques exemples:
Le poisson, un symbole des premiers chrétiens.
Les lettres du mot poisson en grec forme:
Jésus Christ, fils de Dieu, Sauveur.
Apocalypse : du grec apokalupsis : mise à nu, enlèvement du voile, révélation.
Dernier livre du Nouveau Testament et donc de la Bible, cet ouvrage écrit par saint Jean est riche en visions symboliques, prophétiques et eschatologiques (L'eschatologie traite de la fin du monde, de la résurrection, du jugement dernier).
Apôtre : du grec apostolos : mission, envoyé, messager.
Dans la primitive Eglise , membre de la communauté chargé de l'annonce de l'Evangile. Baptême : du grec baptein : plonger dans un liquide.
Rite par lequel est réalisé l'adhésion au Christ. Il fait entrer le baptisé dans le mystère de Pâques (mort et résurrection de Jésus-Christ). C'est en Lui que tout baptisé dans l'eau et dans l'Esprit est immergé pour renaître à la vie nouvelle. Ce rite fait entrer le nouveau baptisé dans la communauté de l'Eglise.
Catéchisme : du grec katékhein : faire résonner, enseigner.
Le catéchisme désigne l'exposé officiel des articles de la foi. C'est un outil de base pour la catéchèse, qui est l'ensemble des actions destinées à éduquer à la doctrine chrétienne.
Catholique : du grec katholikos: ouvert à tous, universel.
Aujourd'hui, les catholiques se distinguent des orthodoxes, protestants et anglicans par leur attachement à la succession apostolique (évêques, successeurs des apôtres et unis au pape) et par d'autres points doctrinaux concernant l'Eglise et certains aspects de la foi comme les sacrements ou la place de la Vierge Marie.
Curé : du latin cura animarum : chargé d'âmes.
Prêtre catholique placé à la tête d'une paroisse.
Église : du grec eklesia : assemblée du peuple
L’Eglise est le rassemblement de tous les baptisés affirmant leur foi en Jésus ressuscité. Le mot église s’écrit avec un «e» minuscule lorsqu’il désigne un édifice consacré au culte et aux rassemblements des chrétiens.
Eucharistie : du grec eukharistia : action de grâce.
Louange, action de grâce rendue à Dieu. Chez les chrétiens, et plus précisément chez les catholiques, l’Eucharistie est la célébration du sacrifice du corps et du sang de Jésus Christ présent sous les espèces du pain et du vin. L’évêque et le prêtre sont les célébrants de l’Eucharistie.
Évangile : du grec éuangalion : Bonne Nouvelle.
C'est la Bonne nouvelle du salut annoncée aux hommes par Jésus. Les évangiles sont quatre livres, ayant chacun un auteur (Matthieu, Marc, Luc, Jean), intégrés à l'ensemble de la Bible dans lesquels, la vie et l'enseignement de Jésus-Christ ont été consignés.
Liturgie : du grec leitourgia : service du peuple, service public.
Culte public rendu à Dieu par l’assemblée des fidèles unie au Christ mystérieusement présent en son sein.
Pape : du grec pappas : père, papa.
Evêque de Rome et donc, selon la tradition catholique, Pasteur de l'Eglise universelle. Le Pape est aussi chef de la Cité du Vatican .
Paradis : du grec paradeisos : parc clôt où se trouvent des animaux sauvages. En hébreux eden.
Dans le livre de la Genèse, lieu dans lequel vivaient Adam et Eve créés par Dieu. Par extension, séjour des bienheureux et des élus qui partagent la vie éternelle de Dieu.
Paradis : du grec paradeisos : parc clôt où se trouvent des animaux sauvages. En hébreux eden.
Dans le livre de la Genèse, lieu dans lequel vivaient Adam et Eve créés par Dieu. Par extension, séjour des bienheureux et des élus qui partagent la vie éternelle de Dieu.
Résurrection : du grec anastasis : se relever, se mettre debout, revenir à la vie.
Retour à la vie après la mort. Action divine puisque Dieu seul est maître de la vie. La Résurrection est le centre de la foi et de l'espérance chrétiennes depuis que le Christ est lui-même revenu à la vie au terme de la Pâques (mort et résurrection). Il est le "premier né d'entre les morts".
Tabernacle : du latin tabernaculum : tente, hutte.
Il désignait la tente qui abritait l'arche d'alliance (qui contenait les tables de la Loi) à l'époque de Moïse avant de désigner le meuble qui abrite les hosties.
Testament (nouveau, ancien): du latin testamentum : contrat, alliance, testament, convention.
Ancien Testament : C'est l'ensemble des livres exprimant l'alliance entre Dieu et le peuple juif.
Nouveau Testament : C'est l'ensemble constitué par les quatre évangiles, les Actes des Apôtres, les Epîtres de Paul et d'autres apôtres, l'Apocalypse de Jean. Les disciples de Jésus y voient le signe et la manifestation de l'Alliance Nouvelle et définitive qu'en lui, Dieu a contractée avec l'humanité.
Nouveau Testament : C'est l'ensemble constitué par les quatre évangiles, les Actes des Apôtres, les Epîtres de Paul et d'autres apôtres, l'Apocalypse de Jean. Les disciples de Jésus y voient le signe et la manifestation de l'Alliance Nouvelle et définitive qu'en lui, Dieu a contractée avec l'humanité.
* ces mots grecs et latins sont souvent eux-mêmes des traductions de l'hébreux, langue des premières bibles. De plus, le Seigneur Jésus s'exprimait en araméen. On pourrait approfondir notre connaissance en déterminant les mots hébreux d'origine et aussi les mots utilisés par le Seigneur Jésus en araméens. Peut être dans un prochain message... (j'attends vos contributions!)
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